Croix de rogations (Notre-Dame de Chèvremont), Hamerenne

Croix en bois (chêne) avec une petite niche en forme de goutte de couleur blanche. Il manque la statue (à la base de la Vierge). Le bras horizontal est inséré dans le bois vertical et est scellé avec un boulon. Le socle est enclavé dans des pavées en bloc de pierre (quatre mètres sur deux mètres)

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Bien et PPPW

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Appellation courante

Localisation de l’élément

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Entité

Statut de l’élément

Statuts

Description de l’élément

Descriptif

Dimensions

Matériaux

Inscription(s) - Datation

Contexte urbanistique et abords

Visibilité depuis le domaine public

Accessibilité directe

Etat de conservation de l’élément

Etat général de l’élément

Dégradation constatée

Historique/Anecdotes

Fonction(s) passée(s) et actuelle(s)

Les rogations sont des prières publiques et solennelles dont le but est d’attirer les bénédictions de Dieu sur les biens de la terre. Les rogations sont souvent célébrées les lundi, mardi et mercredi qui précèdent le jeudi de l’Ascension. Rogation vient du verbe latin « Rogare » demander. Elle est une prière de demande : « Demandez et vous obtiendrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira… » (Lc 11,9). La cérémonie des rogations est très ancienne, elle fut instituée en Gaule au IVème siècle, grâce à Saint Mamert, évêque de Vienne en Dauphiné, afin d’obtenir la fin des calamités qui menaçaient la région à cette époque. Saint Mamert ordonna un jeûne de 3 jours et institua des litanies. Les tribulations cessèrent sur le champ. Au VIIIème siècle les rogations furent étendues à l’Eglise universelle. Les rogations sont souvent célébrées les lundi, mardi et mercredi qui précèdent le jeudi de l’Ascension et elles ont 3 axes : Pour le pape Pour la paix dans le monde Pour le monde agricole Pour ce qui concerne le monde agricole, les rogations sont des prières publiques et solennelles dont le but est de détourner de nous les calamités et d’attirer les bénédictions de Dieu sur les biens de la terre, en particulier les cultures et les troupeaux. Il peut être bien de se donner rendez-vous à un calvaire au bord d’un champ ou à une église puis de partir en procession en chantant les litanies des saints, de lire un psaume, de dire des Pater et des Ave Maria, et de bénir les champs et les troupeaux. Si c’est possible la messe est ensuite célébrée dans la chapelle ou l’église proche du lieu de fin de procession. (Source: www.journéespaysannes.org)

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